La pratique délibérée : Systématisez, mesurez, progressez.

La pratique délibérée ou « deliberate pratice » en anglais est identifiée par le psychologue Anders Ericsson. Travail d’entraînement et d’apprentissage d’une compétence par l’obtention de feedbacks, la pratique délibérée est le fondement de l’acquisition d’une compétence et d’une expertise.

Véritable stratégie d’entraînement, la « deliberate pratice » vous permet d’accélérer considérablement l’atteinte de vos objectifs de performance d’apprentissage. Elle supprime la notion de talent et pourrait expliquer le succès des sportifs, intellectuels et professionnels de haut niveau.

On l’oppose à la pratique naïve ou méthode d’apprentissage classique. Contrairement à cette dernière, la pratique délibérée tue l’illusion de compréhension. Vous êtes dans une situation de stress permanent, vos compétences sont sans cesse remises en question et vous identifiez aisément les lacunes de votre apprentissage. La pratique délibérée est loin d’être naturelle et peut être dure à pratiquer. Elle vous extirpe brutalement de votre zone de confort et vous place dans des situations de stress. Si elle est difficile à mettre en place, la pratique délibérée reste néanmoins la meilleure méthode d’apprentissage pour augmenter durablement vos performances.

Plus un état d’esprit qu’une règle absolue, cette pratique était utilisée par les plus grands maîtres : Churchill, Benjamin Franklin ou encore Mozart. Pour vous faciliter sa compréhension, nous l’aborderons dans cet article sous le prisme de Léonard De Vinci : comment est-il devenu un peintre exceptionnel par le travail et la remise en question permanente de son art ?

Personne ne s’est intéressé (et personne, je crois, ne l’aurait pu comme lui) à tous les aspects de la vie avec une ardeur si soutenue de l’intelligence : il s’attachait à la fois aux formes, aux actions, aux attitudes, à la structure intime, au fonctionnement organique de l’animal et de l’homme, dont il dessinait, disséquait, mesurait les systèmes de chair et d’os, raisonnait les équilibres et les allures, composait les expressions, observait toutes les différences d’état ou d’âge ou de caractère; l’enfant, depuis le sein de sa mère, le vieillard dans ses timides mouvements. Paul Valéry à propos de De Vinci

Comment appliquer la pratique délibérée ?

Le maître mot de la pratique délibérée est le feedback. On déconstruit la compétence, on pratique pour identifier nos faiblesses, on teste de nouvelles stratégies à chaque session et on choisit la meilleure.

La pratique approfondie, c’est un peu comme explorer une pièce sombre inconnue. Vous avancez très lentement, vous vous cognez à des meubles, vous vous arrêtez, vous réfléchissez et vous repartez. Lentement, et un peu douloureusement, vous explorez l’espace, vous corrigez vos erreurs, vous allez chaque fois un peu plus loin en construisant une carte mentale jusqu’à réussir à vous déplacer rapidement et intuitivement. Daniel Coyle

Quand nous gagnons en compétence nous gagnons en réalité une meilleure modélisation de la compétence. Au tennis notre coup droit est décousu et nous le répétons encore et encore. À force, nous pouvons commencer à l’employer dans quelques échanges puis dans un match jusqu’à oublier que nous l’avons appris. La pratique délibérée se situe précisément dans la répétition de ce coup droit. Quand nous le pratiquons avec intensité, en cultivant l’essai-erreur, en prenant régulièrement un moment pour penser notre évolution et adopter une nouvelle orientation de raquette, davantage de force ou un jeu de pied plus vif, nous « pratiquons délibérément le coup droit ».

Se fixer un objectif clair et en votre contrôle

Vous allez naturellement vous imposer un objectif visant un retour sur investissement. Lorsque vous débutez le sport, vous voulez être plus fit l’été ou améliorer vos performances sportives. C’est un problème.

C’est un problème car vous n’avez pas de réel contrôle sur les résultats. Vous contrôlez uniquement votre action et votre régularité : aller au sport, à pratiquer intelligemment, chercher des axes d’amélioration. C’est cette dichotomie du contrôle qui vous fait perdre votre motivation et arrêter vos projets en cours.

Les retours ciblés doivent être votre boussole, jamais votre but. Rappelez-vous, la pratique délibérée est un fardeau psychologique, elle vous confronte en permanence à vos faiblesses. Alors, pour resté motivé, pour instaurer une réelle habitude du feedback, ne ciblez pas de résultat mais ciblez l’action. Ciblez la construction d’un système d’apprentissage. Ciblez votre capacité à appliquer votre système. Ciblez la recherche du bon feedback.

Un tel état d’esprit vous pousse en bon stoïcien à vous concentrer sur ce qui est en votre contrôle : votre système. Vous épargnez votre santé mentale et vous augmentez vos chances de passer à l’action, de conserver votre motivation.

L’expérience n’est jamais en défaut. Seul l’est notre jugement, qui attend d’elle des choses étrangères à son pouvoir. Les hommes se plaignent injustement de l’expérience et lui reprochent amèrement d’être trompeuse. Laissez l’expérience tranquille et tournez plutôt vos reproches contre votre propre ignorance qui fait que vos désirs vains et insensés vous égarent au point d’attendre d’elle des choses qui ne sont pas en son pouvoir. Les hommes se plaignent à tort de l’innocente expérience et l’accusent de mensonge et de démonstrations fallacieuses ! – Léonard De Vinci dans ses carnets

Diviser

Diviser l’expertise que vous souhaitez développer en sous segment facilite la création de votre système d’entrainement. En isolant les compétences, vous facilitez l’identification d’exercices pratiques. En identifiant ces exercices vous facilitez votre capacité à déterminer des mesures et feedbacks efficaces : c’est la pratique délibérée.

Écrire un livre, aussi petit soit-il, c’est jouer à un jeu d’un type particulier. Les règles doivent êtres établies et suivies. Les personnages doivent être conçus et construits. Les lignes narratives doivent être trouvées et suivies. Chacune peut être imaginée comme une action distincte. Daniel Coyle

L’idée de la division est clairement exprimé ici par Daniel Coyle. J’en parle en détails dans mon analyse de l’apprentissage de l’art oratoire par Winston Churchill.

Votre objectif dans la division n’est pas de réussir dans l’art global mais de performer sur la tâche en question. Entraînez-vous encore et encore, répétez jusqu’à maîtriser à la perfection chaque segment de la compétence.

Ce n’est qu’ensuite que vous retournez à la pratique globale, à la pratique dirigée. Quand vous maîtrisez le segment, vous aurez une bien plus grande facilité à l’intégrer avec d’autres.

Aussi, n’oubliez jamais d’améliorer votre système : mesurer votre performance pour faire mieux la prochaine fois. Alors quand vous divisez, identifiez précisément une mesure permettant d’éprouver la qualité de la performance.

L’important, ce n’est pas à quelle vitesse vous pouvez y arriver. Mais à quelle lenteur vous pouvez y arriver correctement. Tom Martinez, Entraîneur de Football Américain.

Comme le dit Tom Martinez, n’hésitez pas à prendre le temps, à ralentir votre apprentissage. Votre but n’est pas d’apprendre le plus vite possible mais d’apprendre le mieux possible.

Dans la lenteur vous identifiez mieux vos lacunes, vous pouvez mieux mesurer votre performance et vous avez une connexion plus directe avec l’exercice en cours. Prenez le temps de comprendre les différences entre vos performances, identifiez les points qui les relient : sur quoi repose votre amélioration ?

Le morcellement et la lenteur vous permettront d’adopter une connaissance conceptuelle. En prenant le temps, vous pouvez mesurer plus facilement, vous pouvez plus facilement briser vos modèles mentaux actuels et évoluer vers de nouveaux.

Et De Vinci ?

Il est nécessaire pour le peintre qui souhaite correctement disposer les parties du corps dans des gestes et attitudes pouvant être représentées dans des nus de connaître l’anatomie des nerfs des os des muscles et des tendons. De Vinci

Si De Vinci n’avait pas conscience de la pratique délibérée, il appliquait naturellement ses principes. À Milan, sous le mécénat de Ludovic Sforza, Léonard passe ses nuits à la morgue. Il dissèque des centaines de corps humains et cherche à comprendre les insertions musculaires, nerveuses et veineuses. Il cherche réellement à comprendre la physiologie de l’homme grâce à tous les mécanismes qui le mettent en marche, indépendamment les uns des autres. Preuves en sont tous les croquis présents dans ses carnets.

De Vinci devient passionné de théâtre et travaille à la création de costumes et appareils techniques de mise en scène. Arpentant les rues de Florence, Milan puis Rome, De Vinci croque aussi les visages des passants, il s’entraîne à reproduire leurs expressions faciales.

La grandeur de De Vinci vînt de sa capacité exceptionnelle à reproduire la physiologie et la physionomie de l’homme ainsi que le réalisme des scènes de ses tableaux. Il a divisé son art pour améliorer son œil et son pinceau.

Mettre de l’intensité

Quand on apprend via la pratique délibérée, l’intensité est essentielle. Quand vous pratiquez, seule votre tâche doit compter. Oubliez problèmes, inquiétudes et divertissements : votre capacité de concentration régit votre capacité d’apprentissage.

C’est ce qu’explique Robert Greene dans Atteindre L’Excellence, l’apprentissage est plus proche du marathon que du sprint. Notre capacité à rester concentré intensément sur une tâche pendant des semaines voire des mois nous fait progresser. L’auteur compare des centaines d’heures d’apprentissage d’une personne lambda avec celles d’une personne comme Einstein. On imagine tout de suite la courbe de progression de l’un et l’autre.

On parle beaucoup des 10 000 heures symboliques de l’apprentissage. C’est un ordre de grandeur. Si vous respectez bien les techniques d’apprentissage et que vous réussissez à garder une forte intensité de concentration vous pourrez aller plus rapidement. Peu importe le temps, il n’existe pas de règles strictes : respectez les méthodes d’apprentissage et pratiquez avec intensité et concentration.

Comment améliorer sa concentration ?

D’abord, il s’agit de vaincre la procrastination. Ne vous imposez pas de longues périodes d’apprentissages, appliquez la philosophie du pomodoro et entrecoupez vos tâches. Prenez des pauses, pratiquez d’autres activités. Vous bénéficiez de l’entrelacement de l’apprentissage.

Ensuite, il faut être capable de vaincre le divertissement. Si vous suivez la philosophie du pomodoro vous ferez déjà un grand pas. Ensuite, optimisez votre environnement. Ne luttez pas contre la distraction, supprimez-là. Il est bien plus facile d’éviter de manger des glaces quand il n’y en a pas dans le congélateur.

Enfin, la stabilité émotionnelle est clé. Vos doutes et vos peurs vous limiteront : connaissez-vous le syndrome de l’imposteur ? Je pense que oui. Que faire en cas de doute ? En cas d’échec ? Il faut garder à l’esprit le Growth Mindset de Carole Dweck et comprendre que l’échec fait partie du processus.

Et De Vinci ?

Si une personne mettait de l’intensité dans la pratique, c’était bien De Vinci. Il passait ses nuits à la morgue. Il disséquait, annotait et cherchait à mieux comprendre l’anatomie du corps des heures durant.

Lors de longs dîners, De Vinci et ses confrères dissertaient sur leur art, critiquaient leurs travaux. On retrouve des traces d’échanges amicaux et intellectuels avec Marc Antonio Della Torre titulaire de la chaire d’anatomie à l’université de Pavie ou le mathématicien Fra Luca Pacioli concernant l’ouvrage De Divina Proportione : les travaux de De Vinci étaient une véritable obsession, sa raison de vivre, difficile de faire pratique plus intense.

Cultiver l’échec et répéter

Nul n’apprend sans échec. Quand c’est facile nous n’apprenons pas : embrassez le Growth Mindset. Vous ne testez jamais votre intelligence mais votre connaissance à un instant T. Les études de Carole Dweck le prouvent : les personnes qui considèrent les évaluations comme un jugement et non une opportunité de progression apprennent moins bien, moins vite et vont moins loin.

Alors, cultivons l’échec. N’hésitons pas à nous tester pour mesurer nos compétences et identifier nos lacunes. C’est la clé de la pratique délibérée. Identifiez des stratégies d’apprentissage, de nouvelles techniques, pratiquez le metalearning puis testez. Cela fonctionne ? Intégrez-le dans votre pratique. Cela ne fonctionne pas ? Essayez de savoir pourquoi et ce que vous pouvez changer. Pour cela vous avez besoin d’un système de feedbacks.

Et De Vinci ?

« Componimento inculto » ou composition inculte en français. C’est la technique de De Vinci que l’on peut comprendre comme une espèce de brouillon : il laisse sa main s’exprimer librement pour corriger le trait. Il ne fait pas de premier jet.

Léonard De Vinci terminait très peu ses œuvres. Ses clients très souvent insatisfaits exigeaient des remboursements. Une commande pouvait courir sur plusieurs longues années pendant lesquelles De Vinci peint puis s’arrête pour recommencer quelques mois plus tard avec une technique améliorée.

Peaufiner son art, s’améliorer et comparer ses compétences précédentes avec les nouveautés qu’il venait d’apprendre : voici comment De Vinci cultivait l’échec et répétait sans cesse son art. Quitte à perdre ses clients.

Obtenir des retours de qualité, quels feedbacks utiliser ?

La prise de mesure est la clé de la pratique délibérée. Après avoir morcelé votre pratique, travaillé avec intensité et échoué vous devez comprendre pourquoi.

  1. Pourquoi vous êtes vous arrêté là ?
  2. Pourquoi avez vous eu du mal ?
  3. Que pourriez-vous faire pour vous améliorer au prochain coup ?

De nombreuses fois des difficultés surgissent en chirurgie, après je rentre chez moi la nuit et je réfléchis à ce qu’il s’est passé et ce que je pourrais faire, par exemple, pour améliorer le déroulé d’une suture. Comment puis-je faire une plus grande piqûre avec mon aiguille, ou une plus petite, ou si les coutures devraient être plus proches ? Que se passe-t-il de telle ou telle façon ? Le jour d’après je vais essayer pour voir si cela a mieux fonctionné … Je n’ai pas seulement revu des choses que j’ai apprises en cours ou en regardant d’autres pratiquer la chirurgie mais aussi ai-je complété mon apprentissage en ajoutant quelque chose que j’ai manqué pendant l’apprentissage. Mike Ebersold, Neurochirurgien

Dr Ebersold fait l’exercice de la pratique délibérée en neurochirurgie. Tous les soirs en rentrant chez lui, il prend du temps pour faire le point. Que s’est-il passé, comment peut-il s’améliorer ?

La mesure et l’identification d’axes d’amélioration doivent être un effort personnel. Bien entendu, un bon coach ou un bon professeur sont des conditions optimales. Toutefois, l’effort personnel de la réflexion vous pousse à pratiquer la récupération et décuple vos compétences.

Que devez-vous mesurer ?

Avant de chercher le bon retour d’expérience pour votre pratique, identifiez ce que vous devez mesurer. Dans l’apprentissage d’une compétence vous pouvez faire face aux deux types de mesures : qualitatives et quantitatives.

Dans les deux cas, la bonne mesure doit :

  1. Être comparative : vous devez pouvoir comparer cette mesure, dans le temps ou avec des concurrents/partenaires.
  2. Être compréhensible : Pouvez-vous identifier précisément ce que la mesure indique ? Pouvez-vous traduire en une phrase ce qu’implique la mesure ?
  3. Permettre de changer un comportement : Une bonne mesure est une mesure qui indique un changement à apporter. Si elle n’indique qu’une mauvaise performance, cette mesure risque d’affecter votre état d’esprit, votre motivation.

Les trois types de feedbacks :

  1. Les feedbacks mesurant le progrès global : ces retours d’expérience indiquent simplement la direction dans laquelle nous tendons, cela peut-être le chiffre d’affaires d’une entreprise.
  2. Les feedbacks qui permettent d’identifier les éléments qui ne vont pas : ces feedbacks indiquent les composantes de votre apprentissage qui font fausse route. Pour reprendre l’exemple de l’entreprise, ce feedback pourrait être la performance de chacun des produits, sont-ils tous performants ?
  3. Ceux qui identifient ce qui ne va pas et ce qu’il faut changer : Ces feedbacks sont ceux qui ont le plus de valeur. Ils s’obtiennent en général par le biais d’un interlocuteur expérimenté : professeur, mentor, coach. Toutefois, grâce à la pratique réflective, vous pouvez vous aussi atteindre ce genre de feedbacks.

Chacun de ces feedbacks a son utilité selon l’information que cous recherchez. Soyez vigilants et répondez à cette question : qu’est-ce que je souhaite mesurer ?

Le meilleur feedback est informatif et utilisable par l’étudiant qui le reçoit. Un feedback optimal indique la différence entre l’état actuel et l’état attendu ET aide les étudiants à faire un pas dans l’amélioration de leur apprentissage. Scott Young, auteur d’Ultralearning

Comment intégrer la pratique délibérée avec d’autres formes d’apprentissage ?

Davantage une philosophie de l’apprentissage qu’une pratique normalisée, la pratique délibérée s’insère dans toute forme d’apprentissage. En espaçant la pratique délibérée, vous jouissez de la répétition espacée. En pratiquant directement votre art, entrelacé d’exercices de pratique délibérée, vous améliorerez votre maîtrise. En vous exerçant à la récupération mémorielle assistée des boucles de feedbacks de la pratique délibérée, vous accélérez considérablement votre apprentissage.

La philosophie de la pratique délibérée s’associe à toutes les autres formes de pratique et vous renforcez considérablement le transfert de connaissance. C’est la pratique délibérée qui crée les maîtres.

Comment aller plus loin

Comme je vous l’ai dit, la pratique délibérée est avant tout une philosophie de l’apprentissage. Si son créateur, Ericsson, aborde souvent le sujet, d’autres auteurs ont abordé la question :

  • Talent Code de Daniel Coyle, dans ce livre vous abordez la pratique délibérée sous le nom de pratique approfondie. Daniel Coyle aborde la force de la pratique délibérée d’un point de vue neurologique : comment renforce-t-elle votre production de myéline, véritable moteur de votre apprentissage ?
  • Cambridge Handbook Of Expertise and Expert Performance ou Peak de Ericsson, le premier est un livre universitaire dense, lourd et technique mais fait foi. Le second est plutôt un ouvrage commercial, destiné à expliquer le principe de pratique délibéré au plus grand nombre. Commencez par le second.
  • Deep Work de Cal Newport, Ce n’est pas véritablement un livre traitant de la pratique délibérée mais plutôt de la concentration. Clé d’une bonne pratique délibérée la concentration vous permet de mettre une forte intensité à l’entraînement : vous développerez de solides habitudes de travail..
  • Osez réussir de Carole Dweck : cet ouvrage traite des growth et fixed mindset de Carole Dweck. Ce livre est très important pour qui désir maîtriser un sujet. Vous abordez des principes psychologiques pour calmer vos doutes, vos peurs et craintes quant à votre intelligence et votre capacité à apprendre. Embrasser le Growth Mindset est peut être un des éléments principaux de l’entraînement efficace basé sur les feedbacks : votre santé mentale en dépend.
  • Mets toi ça dans la tête : Cet ouvrage traite de la pratique délibérée mais aussi de toutes les autres formes de pratique. C’est une véritable bible de l’apprentissage vous offrant un point de vue précis des dernières études psychologiques et techniques à votre disposition pour mieux apprendre.
  • Si le sujet de De Vinci vous plaît, je vous recommande cette biographie de Walter Isaacson. Il rend le sujet particulièrement vivant et intéressant : un plaisir de redécouvrir Léonard.
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